The Bloody Beetroots - Romborama

Publié le par CatMilk


La polémique du premier album des Bloody Beetroots m'oblige à sortir de mon silence de programmateur musicale, il faut remettre les choses à leur place et arrêter de critiquer pour critiquer.

Vingt et une tracks à écouter d'une traite, car je le rappelle au passage un album est un tout , un ensemble, mais aujourd'hui la façon de consommer de la musique est telle qu'on en oublie ce genre de fondamentaux.

J'appuie donc sur play pour découvrir "Romborama" premier titre éponyme de l'album, et je dois dire que d'entrée je ne suis pas déçu, arrive ensuite "Have Mercy On Us" en compagnie de Cècile avec une mélodie Italienne qui me fait penser à "We Are From Venice (La Serenissima)", presque mélancolique et moi je ne dis pas non. "Storm" est un peu le "Stress" de Justice à la sauce 'Bolognaise' - qui collerait bien à la pochette de l'album -, puis arrive la tuerie "Awesome" avec The Cool Kids, no comment simplement efficace.

Je fais l'impasse sur l'excellent "Cornelius" et passe directement à "It's Better a DJ On 2 Turntables" qui nous rappelle que l'Italie fût (et sera toujours) le pays de la dance music. Septième titre qui fait mal aux jambes "Talkin In My Sleep (feat. Lisa Kekaula)", entre turbines et funky. J'écoute très rapidement "Second Streets Have No Name (feat. Beta Bow)" car indigeste, je passe aussi le "Butter" que je connais par coeur, je me prend Warp 1.9 dans la gueule et vu que je ne m'en lasse pas je laisse défiler les trois minutes trente deux de pousser auditive. Changement de décor avec le nostalgique "FFA 1985" et l'efficace "Theolonius (King Voodoo)".

"Yeyo (feat. Raw Man)" est propre sur lui. Place au surprenant mais musicale "Little Stars (feat. Vicarious Bliss)" l'une des deux parenthèses 'love theme' de cet album. "Warp 7.7" parait bien pâle après le 1.9 mais il nous remet tranquillement dans le tempo après le calme titre qui précède. "Make Me Blank (feat. J Davey)" est agréable sans plus, "House N° 84" lui est un tube en puissance, plaisant et qui sent l'été et le sable fin. Nouvelle pause avec "Mother" deuxième "love theme", joli et prenant. Je passe encore une fois sur "I Love the Bloody Beetroots", titre qu'on ne présente plus, puis je prend une nouvelle claque avec "Anacletus" que je vais probablement jouer car destructeur à souhait. "Come La (feat. Marracash)", "Awesome" version italienne conclus sur une bonne note ce premier essai.

A l'arrivée, du bloody qui fais du bloody, un bon album, trop sévèrement juger qui, certes ne révolutionne pas le genre, mais reste à la hauteur de nos espérances.

Publié dans Chroniques

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