Sébastien Schuller - Even fall

Publié le par Mimosa

 

Découvert en pleurs avec un 1er album « Happiness » en 2005, Sébastien SCHULLER nous emmenait alors vers la mélancolie et l’amertume d’un disque poignant, élégant, à la beauté lacrymale, qui nous laissa, nous aussi, à nos douces larmes de nos souvenirs.

Exilé au US avec son amoureuse, mais toujours accompagné de son piano l’artiste sèche ses notes durant ses 3 années passées. Et Sébastien nous revient avec « Even Fall » au printemps 2009. Un signe ? Certainement. Car si Sébastien débute sur un « Morning List » embrumé, il ouvre les fenêtres printanières en grand sur « Open Organ » et nous invite à courir les sourires sur sa « Balançoire ».

Chef d’orchestre de ses émotions (et des nôtres), Schuller sonne les clochettes, trombone, chauffe les cuivres et titille la timbale. « Awakening » sème le doute des hivers passés et finit par éclater en une pop luisante, assumée, épanouie par le bienfait d’une guitare électrique discrète mais nouvelle. Que de fraîcheur ! Enfin la frontière est franchie « The Border » et l’artiste nous délivre de sa voix si poétique, guide lumineux d’une ballade à l’argentique, son timbre nous rappelant une fois encore Thom Yorke de Radiohead.

Et même si sur « Battle » son chant nous rappelle des chanteurs pop song des 80’s que nous aurions voulu oublier, il n’en est rien ; telle la composition, elle, nous laisse sans voix. « Last Time » ouvre le bal des beaux morceaux, comme si Sébastien dansait avec un Apparat. Retomber dans la mélancolie, une obligation légale pour nous plaire, « Midnight » s’élance sur le trottoir aux faux semblants, aux vrais gadins, aux francs sourires et à la sérénité trouvée. Comme un automne qui s’annonce, « High Green Grass » annonce les notes mortes. Dernier morceau.

 « Even Fall », certes. In Love sans aucun doute. Un album émotif. Moi je connais un amoureux. Et j’ai hâte d’ entendre son ode à l’amour. Parions sur une naissance.

 

Publié dans Chroniques

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